Le CBD peut-il aider à traiter un cancer du cerveau ?
Des chercheurs britanniques ont mis en valeur l’action du CBD sur différents types de cancer. Le cannabidiol semble détenir un potentiel important afin de traiter un cancer du cerveau, qu’il convient à présent d’explorer.
Le CBD a un impact dans le traitement d’un cancer du cerveau.
C’est à l’École des Sciences Humaines de l’Université Métropolitaine de Londres au Royaume-Uni et son équipe de scientifiques que l’on doit cette étude. Publiée le 28 décembre 2018, elle a été mise en place sur un cancer du cerveau particulier, et très grave, le GBM : Glioblastome multiforme.
Particulièrement redoutée, le glioblastome multiforme (GBM) est la forme la plus courante de tumeur primitive du cerveau maligne chez l’adulte. Si les études à son sujet sont nombreuses, celle du Professeur Pierre-Yves Deprez (California Pacific Medical Center, San Francisco) revêt un intérêt particulier. Il a en effet démontré que le CBD, dans certaines circonstances, a une action positive sur le traitement du GBM.
Une étude qu’auront probablement consultée les chercheurs de l’Université Métropolitaine de Londres au moment d’entamer la leur.
Le CBD a une efficacité prouvée en complément des traitements actuels.
Au moment d’étudier son impact, les chercheurs britanniques se sont focalisés sur l’action du CBD dans la prolifération des cellules cancéreuses. On le décompose en deux parties : les vésicules extracellulaires (EV), essentielles au transfert de protéines, de matériel génétique et utiles au déplacement des cellules cancéreuses ; puis à la prohibitine, un agent qui peut contribuer à la résistance des cellules cancéreuses aux agents chimiothérapeutiques.
Conclusion : les inhibiteurs des vésicules extracelullaires (VE) augmentent la sensibilité des cellules cancéreuses à la chimiothérapie et le cannabidiol (CBD) agit en qualité de modulateur de ces dernières. Il a fallu par la suite s’assurer de l’effet du CBD sur le profil des VE dans les cellules cancéreuses en présence et en l’absence de témozolomide, de quoi consolider l’hypothèse d’un rôle actif.
Dans les deux cas, lors d’un traitement au CBD, l’impact a été positif : les vésicules extra-cellulaires ont été multipliées et sont plus robustes alors que la prohibitine a été réduite. En conséquence, les auteurs considèrent que « le CBD peut jouer le rôle de complément pour améliorer l’efficacité du traitement des GBM ».