Les bienfaits du Cannabis et du CBD reconnus par l’OMS
Faisant à l’origine partie de la catégorie des substances les plus dangereuses (catégorie 4), le cannabis pourrait être reclassée dans une catégorie moins stricte. Une initiative à mettre à l’actif de l’OMS qui met en avant son potentiel thérapeutique.
Les bienfaits du cannabis et du CBD reconnus par l’OMS.
La convention sur les drogues de 1961 est formelle : le cannabis est une substance psychoactive à risque d’où son classement dans la « catégorie IV », la plus élevée lorsqu’il s’agit d’évaluer le danger d’une drogue.
Plus de 55 ans plus tard, c’est une mise à jour d’envergure qui s’apprête à être effectuée : l’OMS par le biais d’un courrier de son Directeur Tedros Adhanom Ghebreyesus somme les Nations Unies de formellement reclassifier le cannabis et ses composants clés (dont le CBD) au sein des traités internationaux sur la drogue.
Le processus de révision a déjà été enclenché depuis plusieurs mois. À date, les experts en dépendance aux drogues en sont venus à la conclusion que le cannabis et ses composants ont des vertus thérapeutiques. En vertu de quoi il est nécessaire de les reclassifier de sorte à rendre des expérimentations possibles : on évoque alors la « catégorie I », la moins stricte en matière de contrôle et régulation.
Cannabis et CBD légaux dans le monde.
La décision finale doit être rendue courant mars, une fois soumise à l’approbation des 53 États membres de la Commission des Stupéfiants.
Cela représenterait une avancée majeure tant elle paraissait inenvisageable quelques années auparavant. Mais force est de constater que l’utilisation du cannabis et de ses composants est devenue monnaie courante dans certains pays : on pense immédiatement à l’exemple du Colorado aux États-Unis (Cannabis thérapeutique légalisé en 2000 – récréatif légalisé en 2012), au Canada (légalisation du cannabis en 2018) ou même la Suisse (légalisation et commercialisation de produits à base de CBD). Trois cas qui illustrent les possibilités, mais la liste des pays ayant ouvert la voie au cannabis et au CBD est infiniment plus longue. Les mentalités évoluent, au bénéfice de la recherche et du bien-être.
La perspective du cannabis thérapeutique en France.
Si les Nations Unies et l’OMS parviennent à s’entendre, que les États-membres de la Commission des Stupéfiants donnent leur approbation… la France pourrait alors considérer le cannabis thérapeutique avec sérieux. L’ANSM s’est déjà prononcée en sa faveur, le gouvernement doit à présent avaliser afin de réguler et normaliser un sujet qui représente un marché considérable par la suite.
Certains professionnels de santé ont choisi de prendre les devants : c’est le cas de l’hôpital de la Timone à Marseille qui s’apprête à tester un protocole médical basé sur l’administration de cannabis et ses dérivés sur un panel de trente personnes comprenant des patients et des volontaires sains non-fumeurs. Une démarche qui devrait être imitée si elle se déroule avec succès.