Le CBD semblerait soulager les douleurs et les troubles mentaux...
2900 ans avant Jésus-Christ : cette date ne vous dit sans doute rien. C’est pourtant à cette époque que remontent les première traces d’utilisation du cannabis afin de soulager les douleurs. Ce n’est donc pas une surprise de constater au sein de la communauté scientifique que ce sujet fascine et monopolise les esprits. Aujourd’hui, il est réputé acquis que des molécules présentes dans le cannabis, dont le CBD, sont tenues comme responsables de ses effets antidouleur.
Les recherches ont également permis de découvrir que notre corps abrite un système au fonctionnement unique désigné comme le système endocannabinoïde. Ce système semble impliqué dans la régulation d’une variété de fonctions parmi lesquelles l’appétit, la sensation de douleur, le sommeil et la réponse du système immunitaire.
Les endocannabinoïdes sont produits par le corps humains et font office de neurotransmetteurs qui viennent se positionner au niveau des récepteurs cannabinoïdes qui, eux, se situent au cœur de notre système nerveux.
C’est précisément à cet endroit-là que le phénomène s’effectue : certaines études affirment que le CBD pourrait concourir à soulager les douleurs chroniques… en perturbant l’activité des récepteurs endocannabinoïdes qui interagissent avec les neurotransmetteurs. Par conséquent, l’inflammation provoquant la douleur se verrait réduite.
En fait, il semblerait que ce soit la combinaison de l’utilisation simultanée du CBD et du THC qui s’avèrerait efficace afin de soulager certaines catégories de douleur associés à des pathologies précises. On pense notamment à la fibromyalgie et à la sclérose en plaque. Prudence toutefois, cela va prendre du temps aux chercheurs en la matière afin de consolider ce qui, aujourd’hui, est une intuition vérifiée sous certains aspects.
L’utilisation du CBD paraîtrait avoir du succès dans des cadres qui dépassent la seule douleur. C’est le cas des troubles anxieux et de la santé mentale, dont les conséquences peuvent s’avérer destructrices sur la santé et le bien-être en général.
Les troubles mentaux sont d’ordinaire soignés par des médicaments issus de la recherche et de l’industrie pharmaceutiques. Leur inconvénient réside dans le fait qu’ils peuvent provoquer des effets secondaires : agitation, insomnie, somnolence, maux de tête ou encore dysfonctionnement sexuel.
Certains types de médicaments peuvent même créer un statut de dépendance et ainsi provoquer un trouble de la toxicomanie.
L’utilisation d’huile de CBD s’est avérée prometteuse dans le cadre de protocoles d’accompagnement de personnes atteintes de certains troubles mentaux comme l’anxiété. Sa praticité et son aspect naturel en font une option séduisante dans ce type de situation.
Autre cas de figure : les malades atteints d’un cancer. Le CBD semblerait atténuer quelques symptômes et effets secondaires consécutifs à la prise en charge du traitement contre le cancer, tels que les vomissements, les douleurs et les nausées.
Prudence, il s’agit là de constatations effectuées suite à des utilisations individuelles et des cadres de recherche qui n’en sont qu’à leurs prémices.
Les troubles neurologiques font également l’objet de recherches approfondies. Les chercheurs avancent l’hypothèse selon laquelle le CBD pourrait agir sur le système endocannabinoïde et d’autres circuits cérébraux.
C’est précisément ce cadre d’étude qui cristallise le plus d’attention. Nous avons mentionné les recherches d’effet du CBD sur la sclérose en plaque plus haut dans ce papier, nous pensons également à l’épilepsie. Encore une fois, les recherches en la matière n’en sont qu’à leurs balbutiements. Les études sont prometteuses mais nécessitent davantage de recul.
Autre exemple qui mérite d’être cité : la maladie de Parkinson. Des études ont démontré que l’utilisation du CBD pourrait améliorer la qualité du sommeil et de la vie, plus généralement, chez les personnes atteintes de cette pathologie.
Des recherches ont même souligné l’impact que pourrait avoir le CBD sur le cœur et le système circulatoire, en prenant comme cas d’étude la réduction de l’hypertension artérielle.
Une étude qui se justifie de par les nombreux risques associées à la présence d’une hypertension artérielle élevée, tels que les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le syndrome métabolique et les crises cardiaques.
